Burn out : êtes-vous menacé sans le savoir ?


Le burn out touche notamment des travailleurs très impliqués

Une étude affirme qu’une personne sur cinq en risque de burn out est en situation de déni.

Etes-vous en passe de faire un burn out ? Une étude affirme qu’une personne sur cinq en risque d’épuisement professionnel est en situation de déni, minimise ses symptômes et refuse de reconnaître la situation.

Concernées, mais en situation de déni

L’étude portent sur 11 000 personnes : toutes ont accepté d’évaluer leur situation face au risque de burn out. Toutes se sentent donc a priori concernées… Et pourtant 20% d’entre elles sont jugées par les responsables de ce suivi – le Lab RH et la start up Moodwork – comme en situation de déni : en fort risque d’épuisement professionnel, présentant un risque élevé de burn out, mais refusant de le reconnaître.

Le burn out, qui pourrait menacer jusqu’à trois millions de personnes selon une étude du cabinet Technologia, mais dont seulement 30 000 cas ont été reconnus par Santé publique France, touche notamment des travailleurs très impliqués. D’où leur difficulté à identifier la menace, selon le Docteur François Baumann, spécialiste du burn out : « Ce sont des gens qui ne veulent pas reconnaître leurs faiblesses. Ils ne veulent pas se faire arrêter, parce qu’ils savent qu’ils vont se retrouver avec une pile de dossiers et de choses à faire beaucoup plus importantes. »

Le diagnostic tardif aggrave la situation

Alors que le diagnostic tardif va aggraver la situation. Plus on continue à faire des efforts, plus la chute est brutale, selon François Baumann : « Continuer à s’esquinter sur un travail qui vous fait du mal va rendre les choses plus compliquées et plus durables. Là où un arrêt de travail de quinze jours aurait pu suffire, il faudra jusqu’à six mois. » Six mois pour se remettre d’un burn out alors que des signes doivent alerter. « Quand on est fatigué de façon excessive, explique François Baumann, avec des insomnies, alors qu’on dormait bien, des crises de larmes brutales, des sautes de caractère et d’humeur chez des gens qui n’en avaient pas ».

L’étude qui a repéré ce phénomène de déni de burn out pointe un autre aspect. Quand on repère un burn out chez quelqu’un d’autre, on a tendance à mettre en cause le management, la charge de travail, des facteurs extérieurs à la personne. Alors que quand on l’identifie pour soi-même, on l’attribue à des faiblesses personnelles et à un manque de compétences. Une culpabilité qui pousse à ne pas reconnaître son propre état.

 

Franceinfo

 

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