3 signes que vous êtes un maniaque du contrôle au bureau


Par Catherine Aliotta

Quels sont les risques à vouloir tout contrôler au bureau, et surtout comment parvenir à enfin lâcher du lest?

Au bureau, faites-vous partie de ce qu’on appelle les control freaks, ou littéralement les maniaques du contrôle? Un collaborateur, certes, hyper organisé, ultra méthodique mais qui a parfois du mal à lâcher prise. Quels sont les risques à vouloir tout contrôler au bureau, et surtout comment parvenir à enfin lâcher du lest?

« Je contrôle, donc je suis un excellent collaborateur »

L’idée est certes séduisante, et même très rassurante dans un climat économique où la performance professionnelle est de mise.

Malheureusement, vouloir tout contrôler ne rime pas nécessairement avec productivité. C’est pourtant évident: plus on a de tâches à accomplir, moins on a de temps pour les réaliser. Et c’est souvent à ce moment précis que la pression se fait ressentir.

Si elle est un excellent moteur au travail, la pression peut au contraire diminuer ses performances professionnelles lorsqu’elle est trop intense. L’activité cérébrale, sous l’influence du stress, se fige, résultat: c’est le blackout, il devient impossible de réfléchir.

Alors, lorsqu’un control freak est amené à prendre une décision importante, et ce, dans un délai très court, cela peut vraiment être la panique à bord.

Manie du contrôle VS Relations professionnelles

En plus d’impacter ses performances, la manie du contrôle peut aussi nuire à ses relations professionnelles. A commencer par celles nouées avec ses plus proches collègues.

C’est que vouloir tout contrôler peut freiner la productivité d’une équipe entière, créer un vrai déséquilibre entre les collaborateurs et au passage une très mauvaise ambiance. Un manager qui peine à déléguer par exemple, croulera sous le travail tandis que ses collègues ne se sentiront ni impliqués, ni valorisés. Le risque, c’est à la fois de démotiver les équipes et de créer un flou quant à l’avancée des projets.

Et pourtant, déléguer est réelle une marque de confiance au sein d’une équipe. Une démarche qui peut renforcer la collaboration et créer une bonne dynamique de groupe.

Le control freak: un candidat idéal au burn-out?

Le vrai risque lorsque l’obsession du contrôle gagne la sphère professionnelle, c’est de finir par s’épuiser. A long terme, un control freak soumis à un stress chronique risque de développer un surmenage à la fois physique et mental, ainsi que des troubles comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète, la dépression ou encore le burn-out…

Et bien qu’il soit surinvesti, le control freak ne bénéficie pas pour autant de la reconnaissance qu’il souhaiterait, ni de la part de ses collaborateurs, ni de la part de la hiérarchie. Une situation qui peut vite s’envenimer si elle n’est pas prise en charge à temps.

Comment se sortir de la manie de contrôle?

  • Arrêter de tout anticiper: Derrière un comportement se cache souvent une idée bien ancrée. Celle du control freak pourrait bien se résumer en quelques mots: « Si je contrôle, rien ne pourra m’arriver ». Angoissé à l’idée que quelque chose puisse lui échapper, le maniaque du contrôle cherche constamment à éviter les risques. L’idée serait ici de parvenir à calmer ses appréhensions, autrement qu’à travers l’anticipation.
  • En finir avec l’obsession de la perfection: On a beau lui dire que la perfection n’existe pas, le control freak ne l’entend pas de cette oreille. Persuadé qu’il peut rendre à tous les coups un travail impeccable, ce dernier vise l’excellence dans tout ce qu’il réalise, sans jamais en être réellement satisfait. Il lui faudra peut-être apprendre qu’un travail imparfait ne renvoie pas nécessairement une mauvaise image de lui.
  • Se motiver à travailler en équipe: Déléguer et apprendre à faire confiance à ses collaborateurs sera peut-être l’un des plus grands défis du control freak. Cette démarche lui permettra de se décharger d’une masse importante de travail tout en donnant à ses collègues la possibilité de développer leurs propres compétences et de gagner en autonomie. Une dynamique profitable pour l’ensemble du groupe.

Pour résumer, le control freak devra apprendre à lâcher prise. Et si la tâche s’avère trop ardue, rien ne l’empêche de faire appel à un professionnel. En s’initiant à des techniques comme la sophrologie, il lui sera possible de corriger ce comportement et de retrouver un mieux-être dans le cadre de son travail.

La méthode sera idéale pour apprendre à calmer les angoisses à l’origine de cette obsession du contrôle. Elle permettra également de prendre confiance en soi, une étape importante lorsque l’on cherche constamment à se prouver ce que l’on vaut. Enfin, la sophrologie sera très utile pour prendre conscience de sa capacité à travailler en équipe et développer l’esprit de collaboration.

De quoi gagner réellement en performance tout en enrichissant ses relations professionnelles. En bref, s’épanouir au bureau, et pour de bon.

Huffingtonpost

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