Par Marie Céline Ray – Journaliste
Le workaholisme désigne l’addiction au travail. Le terme a été inventé en 1968 par Wayne Oates qui a rapproché le mot work (travail) et celui d’alcoholism (alcoolisme).
Les personnes touchées par cette addiction passent un temps excessif au travail, délaissant leur famille et leurs activités de loisirs, ce qui peut amener à des problèmes conjugaux. L’addiction au travail peut être vue de manière favorable par la société car elle semble montrer une implication personnelle dans sa vie professionnelle. Mais elle n’est pas forcément synonyme d’efficacité et de productivité. Les « workaholiques » sont souvent des personnes perfectionnistes, qui consacrent un temps démesuré à certaines tâches, par peur de mal faire. Ils ont parfois des difficultés à déléguer.
Facteurs favorisant l’addiction au travail
La pression qui existe sur le lieu de travail ou l’utilisation excessive des outils numériques qui empêchent la déconnexion favorisent l’addiction au travail. La prévention passe donc par la nécessité de se déconnecter de son travail dans sa vie privée.
L’addiction au travail favorise des problèmes de santé tels que : douleurs musculaires, intestinales, anxiété, dépression, maladies cardiovasculaires… Elle peut conduire au burn-out et à la consommation de substances psychoactives. L’addiction au travail peut être détectée par le médecin du travail. Une thérapie cognitive et comportementale est proposée afin d’aider le salarié à respecter ses temps de repos, prendre des vacances et à couper ses liens avec l’entreprise en dehors de ses horaires de travail.