
« Aimer, c’est forcément souffrir », « En amour, on ne choisit pas », « Les histoires d’amour finissent mal en général » ou « ne durent pas plus de trois ans », etc. Notre culture est largement pourvoyeuse de croyances qui assimilent l’amour à la souffrance, et le bonheur à l’inconséquence. Romantique et fataliste, tel pourrait être le portrait-robot de l’amoureux français contemporain. Outre-Manche et outre-Atlantique, où le pragmatisme a tendance à l’emporter sur le romantisme, nombre de psys produisent des articles qui dissèquent ce que devrait être une bonne relation affective, donnant ainsi des clés pour sortir de la fatalité. Ils affirment que ce n’est pas parce que l’on aime que l’on doit subir. Ainsi, pour la psychothérapeute Susan J. Elliott ou la psychologue Theresa E. DiDonato, rester sans rien changer ou pardonner dans une situation qui n’est pas bonne pour soi n’a aucun sens. Toutes deux disent en substance qu’une relation saine repose sur des fondamentaux comme la sécurité, l’estime de soi et le soutien. Nous en avons recensé six, que commente pour nous la psychosociologue et coach de vie Patricia Delahaie.
1. Vous vous sentez en sécurité
Votre intégrité physique et émotionnelle est respectée. Ce sentiment de sécurité est la base d’une relation affective saine. Chez vous, vous pouvez tomber le masque et l’armure en toute confiance. Vous ne vous sentez ni dirigé, ni manipulé, ni menacé d’aucune manière, vous êtes respecté. Après une séparation, quand vous retrouvez votre partenaire, l’émotion dominante est…