Une femme qui garde son nom, ça dit quoi ?


Garder son nom de jeune fille ou pas après le mariage, un choix révélateur du rapport de force dans le couple

Garder son nom de jeune fille ou pas après le mariage ? Ce choix est probablement révélateur du rapport de force dans le couple, suggèrent ces psychologues de l’Université du Nevada, Las Vegas. Des conclusions à lire dans la revue Sex Roles.

 

Traditionnellement, des traits dominants et plus « agressifs », associés à un statut de supériorité et au pouvoir, sont plutôt attribués aux hommes. L’expressivité ou les traits plus chaleureux et protecteurs, associés à un statut d’infériorité et de soumission, sont plutôt attribués aux femmes. Cependant, l’étude montre que les perceptions de ces normes peuvent être modifiées avec le choix d’une femme, de garder son nom, après le mariage.

 

Dans une première étude, les chercheurs ont demandé à des étudiants de caractériser un couple dont la femme conserve son nom de famille après le mariage. Les répondants ont décrit l’époux comme « attentionné », « compréhensif », « timide » et « soumis ». Dans une seconde phase, les participants ont pris connaissance d’une petite présentation sur un couple fiancé fictif dont la femme choisissait de conserver son nom ou pas. Lorsque la femme décidait de conserver son nom, l’homme était mieux noté dans les traits expressifs et moins bien dans les traits dominants. Dans la 3è étude, les chercheurs ont demandé à leurs participants de camper une position de sexisme hostile face à de petites histoires de mariage fictives. Les répondants qui se sont fermement tenus aux rôles de genre traditionnels perçoivent l’homme dont la femme a conservé son nom de famille comme étant « démuni » ou « soumis ».

 

Une société encore ancrée dans les rôles de genre : l’étude conclut ainsi que les hommes dont les femmes conservent leur nom de famille après le mariage sont considérés comme plus soumis et moins puissants dans la relation de couple.

« Ainsi, prendre le nom de son époux n’est pas seulement une tradition, mais reflète toujours des normes et des idéologies subtiles de genre », souligne l’auteur principal, Rachael Robnett, professeur de psychologie.

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