C’est sans doute l’expérience littéraire la plus courante et qui n’a pas vocation à être publié : le journal intime, que l’on commence souvent à l’adolescence… Qu’est-ce qui pousse à confier à un carnet des pensées à soi-même, le fil des événements de sa vie ? Pourquoi livrer presque tous ses secrets à ce compagnon de tous les instants ?
Donner du sens à son existence, ordonner le chaos d’une vie… Se décharger de certaines émotions intenses, difficiles… Amortir certains traumatismes… Mettre en perspective certains problèmes existentiels… Écrire, juste pour le plaisir, sans trop mentir…
Mais à qui s’adresse vraiment un journal intime ? Qui est le véritable interlocuteur ?
Quelles sont ses vertus thérapeutiques et existe-t-il des règles à respecter ?
À l’antenne
Pour évoquer le sujet, Ali Rebeihi reçoit :
- Baptiste Liger, directeur de la rédaction de la revue Lire
- Christilla Pellé-Douël, journaliste pour Psychologie Magazine
- Nayla Chidiac, docteure en psychopathologie, psychologue clinicienne, fondatrice des ateliers d’écriture thérapeutique au Centre hospitalier Sainte-Anne
- Sonia Feertchak (téléphone)
Egalement à l’antenne pour sa chronique : Marie-Laure Zonszain (du magazine Femme Actuelle)
Livres cités:
– Journal 1913-1934, Catherine Pozzi
– Journal intégral 1915-1941, Virginia Woolf
– Journal littéraire, Paul Léautaud
– Journal, Franz Kafka
– Journal 1887-1910, Jules Renard
– Notes de chevet, Sei Shônagon
– Carnets : Montparnasse 1971-1980, Shirley Goldfarb