Un célèbre neuropsychologue explique comment le fait de “ne rien faire” est en fait vital pour la santé


Contrairement aux idées reçues, il est bon pour la santé de ne rien faire même si cela est généralement mal perçu en société, que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle.

En effet, une étude a été menée qui démontre que lorsque le corps humain ne fait pas d’activité, son cerveau se met en mode « par défaut » et fait alors le tri des informations qu’il contient. Cette étape est absolument indispensable pour le neuropsychologue Francis Eustache qui exerce au CHU de Caen.

De cette façon, il pourra mieux comprendre l’environnement qui l’entoure et pourra mieux composer avec les situations ultérieures qui se présenteront à vous.

En consultant cette vidéo, vous pourrez avoir la preuve que l’oisiveté n’est pas forcément un vilain défaut et qu’elle est essentielle pour votre cerveau. Conservez-la bien sous la main car si on vous fait des reproches, vous aurez de quoi justifier votre choix de ne rien faire et mettre un terme à toute polémique. Désormais, vous pouvez rester allongé(e) sur votre canapé pendant des heures ou prolonger considérablement votre grasse matinée sans culpabiliser !

Regardez :

Lorsque le corps humain ne fait pas d’activité, son cerveau se met en mode « par défaut » et fait alors le tri des informations qu’il contient. Cette étape d’oisiveté est absolument indispensable pour que le cerveau puisse mieux comprendre l’environnement qui l’entoure et donc aussi mieux composer avec les situations ultérieures qui se présenteront. Le scientifique, qui officie au CHU de Caen, en Normandie et qui travaille principalement sur la mémoire traumatique (Il s’est récemment lancé, avec son équipe, dans une étude qui se déroulera pendant 12 ans sur le cas des survivants aux attentats perpétrés le 13 novembre 2015 à Paris) explique que lorsque l’on ne fait rien, une activité cérébrale vitale se met en place.

Un phénomène que nous appelons le « mode par défaut ».

Le « mode par défaut » désigne ces instants d’oisiveté, faits de voyages de la pensée, ces pensées qui vont et qui viennent, ces mêmes instants qui nous permettent de consolider notre mémoire :
« On se tourne vers nos pensées, on se tourne vers des informations récentes, auxquelles on a été confronté. Notre cerveau va permettre de faire en quelque sorte une synthèse entre ces informations nouvelles ou relativement nouvelles et des informations plus anciennes. […] C’est un des temps indispensables à la création de notre autobiographie. Si on n’a pas ces moments, notre autobiographie va manquer de pages, mais surtout d’une cohérence d’ensemble » explique le neuropsychologue.

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