Caroline Poiron, journaliste de guerre, a perdu son époux en Syrie. Victime du syndrome post-traumatique, elle nous raconte son combat pour la vie dans « Je suis Jeanne » aux éditions des Équateurs : « Depuis 5 ans, mes bras ne lâchent pas mon mari, tué dans une mort atroce ».
Après les attentats, j’ai plongé dans la folie
« On tombe dans la folie parce qu’on a plus de réponses sur terre, on les trouve dans l’au delà » explique la journaliste. « Pour moi, l’hôpital psy, c’était pas pour moi, c’était pour les fous (…)l’écriture m’a aidé à sortir de la folie ».
« Il faut savoir laisser passer les émotions et attendre de jours meilleurs », estime Caroline Poiron.
Que laisser à ses deux filles?
Le pédopsy m’a conseillé de dire le mot ‘assassina’t à mes filles : après j’ai pu raconter l’histoire à ma façon
« Ce qui est important pour moi c’est de cultiver la mémoire de Gilles », explique Caroline Poiron, avant de rappeler : « C’est important d’aller sur les zones de guerre, avec ou sans autorisation ».
One comment on “Caroline Poiron : « L’écriture m’a aidé à sortir de la folie »”
Matthieu JOLY
5 janvier 2018 at 18:04“Ne pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir, mais à ne pas être altéré par la souffrance.” – Simone Weil – https://www.babelio.com/livres/Weil-La-Pesanteur-et-la-Grace/45564